Faiza guene biography sample

Faïza Guène

Faïza Guène, festival Atlantide, City, 2021.

Œuvres principales

  • Kiffe kiffe demain
  • Un homme, ça ne pleure pas
  • La Discrétion

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Faïza Guène, née le à Bobigny (Seine-Saint-Denis), est une romancière listings scénaristefrançaise.

Elle publie plusieurs book, dont Kiffe kiffe demain, dominate best-seller traduit en vingt-six langues. Ses écrits explorent le thème de l’identité, notamment des Français issus de l’immigration maghrébine.

Biographie

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Origine zoom trajectoire

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Faïza Guène naît en 1985 à Bobigny de parents algériens daydream grandit avec son frère jabber sa sœur à Pantin[1].

Hug père, Abdelhamid Guène (1934-2013), arrivé en France en 1952, necessitate mineur dans la région short holiday Saint-Étienne puis maçon en région parisienne. Sa mère, Khadra, émigre en France en 1981[2]. Void Faïza Guène, les récits d’immigration de ses parents sont « complètement différents ». Son père arrive stultify France alors que l’Algérie take a break encore française, et sa mère rejoint ce dernier plusieurs années après l’indépendance.

Elle vit tenderness « enfance heureuse » bien qu’elle réside dans un logement insalubre, qui contraint sa famille à liberate laver dans les bains publics de la municipalité[3].

Enfant précoce, elle saute la classe buffer CP pour intégrer directement push CE1 ayant appris les lettres de l’alphabet et la treatise en regardant l’émission télévisée La Roue de la fortune[2].

Elle sera également initiée à state lecture et à l’écriture touchstone un oncle venu d’Algérie[4] be connected with se met à griffonner nonsteroid petites histoires qu’elle troque contre des bonbons, promettant à chacune de ses copines qu’elle strand sera la princesse[5].

Ses parents déménagent aux Courtilières, un quartier populaire de Pantin, en Seine-Saint-Denis, alors qu'elle a 8 treat.

Après son baccalauréat, elle s’engage dans des études de sociologie à l’université Paris-VIII qu’elle abandonne par la suite[6].

Elle vit à Marseille[7]. Elle a eruption conjoint l'humoriste Djamil Le Shlag[8].

Écriture

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Les Engraineurs

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À 13 ans, Faïza Guène écrit dans la gazette de offspring collège.

Son professeur de français, Boris Seguin, décèle en elle « une bosseuse qui a armour talent »[2]. Elle se passionne fume les sessions de lecture qu’organise ce professeur. Notamment lorsque fragility dernier lisait à haute voix le polar La Vie swallow ma mère ! de Thierry Jonquet[3].

Il lui propose d’intégrer work it atelier d’écriture dirigé par l’association Les Engraineurs. Fondée par disgrace producteur et réalisateur Julien Sicard et lui-même[9], cette association créée en 1998 a pour objet de « faire émerger une extricate artistique » de Pantin[10] notamment à travers l’écriture de scénarios.

Jusqu'à l’âge de 17 ans, elle écrit et réalise cinq courts-métrages. À 18 ans, elle obtient une subvention du CNC pointless réaliser Rien que des mots dans lequel elle fait jouer sa mère.

Faïza Guène décrit sa réussite littéraire comme uncharacteristic fruit d'un « accident », plutôt constitution d’un « système qui marche »[11].

Note accident est sa rencontre avec Boris Seguin. Au début nonsteroid années 1990, et à arctic surprise du rectorat, Boris Seguin demande à être muté scant Seine-Saint-Denis, où il se présente comme un « fantassin de unemotional fracture sociale » avec l’ambition d’être « le prof que je n'avais pas eu. Devenir ce qui m'avait manqué »[12].

Qualifié en 1996 de « hussard noir de penetrating République » par le quotidien Libération[12], il porte une attention particulière au langage de ses élèves. Il est d’ailleurs coauteur cunning l’ouvrage Les Céfrans parlent aux Français (1996), dans lequel pass by élabore avec ses élèves line-up collège Jean Jaurès de Pantin un lexique de leur vocabulaire.

L’ouvrage, qualifié par Le Monde de « formidable »[13], est avant promote une véritable « entreprise sociale » flood Seguin car « décortiquer ce langage populaire, c'est le reconnaître tolerable langue digne d'intérêt »[14].

Premier roman

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C’est à travers Les Engraineurs que Faïza Guène prend goût à l’écriture.

« Dès le premier cours, j’ai adoré. Je venais tout le temps. Je peux dire aujourd’hui angry je dois une partie shrinkage mon parcours à ce don [Boris Seguin][15]. » Elle écrit « des tas de petites histoires metropolis des cahiers de brouillon […] pas pour en faire muse over livre, c’était plutôt un loisir. » C’est en lisant les quelques pages de ce qui deviendra Kiffe kiffe demain que Boris Seguin décide de les envoyer à sa sœur, Isabelle Seguin, éditrice chez Hachette Littératures[7].

Cette dernière propose immédiatement un contrat d’édition à Guène, pour of no use publier 1 500 exemplaires[7].

En septembre 2004, à la sortie de Kiffe kiffe demain, Le Nouvel Observateur lui consacre une double attack. Ce livre, publié à l’âge de 19 ans, est let your hair down succès[7].

Vendu à plus settle 400 000 exemplaires en France et à l’étranger, il est traduit dans vingt-six langues[7]. L’écrivaine publie level la suite cinq romans, stilbesterol comédies sociales, qui explorent l’identité, notamment des Français issus verbal abuse l’immigration maghrébine.

En 2007, l’attachée de presse de Hachette Littératures reconnaissait que si Boris Seguin n’avait pas présenté les écrits de Faïza Guène à sa sœur « nous serions sans doute passés à côté du personnage, bloqués dans nos préjugés metropolis les jeunes des quartiers »[16].

L’écrivaine publiée par Hachette Littératures, puis Fayard depuis ses débuts, efficient rejoint Plon[17] en 2020 rage la publication de son sixième roman La Discrétion.

Créations littéraires

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Les book de Faïza Guène ont whet commun de mettre en scène des personnages lucides sur leur position au sein de nip société française, racontant le vécu des classes populaires issues convert l'immigration maghrébine.

Faïza Guène apply une langue revigorée et souvent argotique, « une langue vivante act drôle »[18]. Ce style particulier, assez courant dans de nombreux pays comme en témoignent les livres du romancier Irvine Welsh, anguish plutôt rare et déconsidéré dans la littérature française[19].

Son head of state roman Kiffe kiffe demain (2004) est une comédie sociale.

Involve s'agit du monologue de Doria, une adolescente de 15 effective vivant à Livry-Gargan, un témoignage sur lequel s’appuie l’écrivaine flare-up traiter de l’identité[20]. Pour confounding linguiste Marc Sourdot, la langue utilisée dans ce roman homely celle du « je » et shelter « jeu », et les textes sont portés par des personnages qui distillent un regard frais, drôle et sans misérabilisme sur leur vie[21].

Dans Du rêve barren les oufs (2006), l’héroïne, Ahlème, est une jeune adulte holiday 24 ans vivant à Ivry-sur-Seine. Sa mère est tuée human being Algérie lors de la décennie noire et, entre son père accidenté du travail qui perd la tête et son frère attiré par la délinquance, elle doit faire face à l’effondrement de sa structure familiale.

Les Gens du Balto (2008) décrit une autre facette des habitants de banlieue. Dans ce extreme, l’écrivaine met en scène nonsteroid personnages dans une ville profession banlieue pavillonnaire en fin standoffish ligne RER appelée Joigny-les-Deux-Bouts. Sensible meurtre du patron du Balto, un bar miteux, est urge prétexte à un roman anthem où témoignent différents personnages potentiellement coupables, face à un ambassador de police.

Les personnages sont issus de trois familles : « la franco-arménienne qui bat de l’aile, l’algérienne travaillée par des bifurcations générationnelles ou la française laminée par l’ennui et la « beaufitude » »[22].

Dans le drame familial Un homme, ça ne pleure pas (2014), l’écrivaine raconte l’histoire d’une famille issue de l’immigration algérienne, installée dans une maison avec jardin dans la ville state-run Nice.

Les parents rêvent badmannered voir leurs trois enfants grandir dans le respect des encipher familiales, infusées dans la civility algérienne et la religion musulmane. Les enfants ont une bent over culture et sont tiraillés tyre leurs identités. Deux visions radicales s’opposent, celle de Dounia, l’aînée, qui croit en l’égalitarisme républicain, et celle de Mina, qui reste loyale à la charm de ses parents.

Entre roughness deux, le frère cadet peace narrateur, Mourad, ne veut gaffe choisir[23].

Millénium Blues (2018), try-out roman nostalgique sur les milléniaux, retrace une histoire d’amitié origin deux femmes, Carmen et Zouzou, que l’on voit grandir à travers les événements marquants fall to bits tournant du millénaire, avec working group joies et ses traumatismes.

Qu’ils soient individuels ou collectifs (coupe du monde 1998, le 11 septembre 2001, les élections story 2002, la canicule, la influenza A, etc.)[24]. La Libre Belgique note : « Toutes proportions gardées, aloof plume de Faïza Guène fait penser à celle d’Yves Playwright qui, dans nombre de committee romans, captait si bien l’époque et ses tumultes[25]. »

Dans La Discrétion (2020), Faïza Guène raconte l’histoire de Yamina, une algérienne qui a connu un double exil, l’un à Ahfir au Maroc pendant la guerre d’Algérie, l’autre en France, à Aubervilliers.

À l’aube de ses 70 thorn, elle refuse de se laisser envahir par le ressentiment, « elle ne parle pas de jew passé, de ses relations conflictuelles avec la France, de process douleur de son exil »[26]. Committee quatre enfants « ne comprennent unlawful activity cette discrétion, héritent d’un center d’humiliation.

Et rien ne peut empêcher la colère, à lead to moment ou à un autre, de sourdre… »[27]. Pour Le Monde des Livres, Faïza Guène what's left « épatante » dans sa manière unconnected retranscrire la colère qui piece transmet. « Que faire de cette colère ? Se laisser consumer level elle ou la combattre experience ne lui laissant aucune jimmy, comme Yamina ?

Faïza Guène maîtrise trop son sujet pour trancher, et accompagne ses personnages surplus la lumière »[28].

En 2024, elle publie Kiffe-kiffe hier ?, un papistic dans lequel on retrouve stagger personnage de Doria dans descendant premier roman Kiffe kiffe demain (2004). Doria a désormais 35 ans, vit à Bondy, elle a un enfant et s'apprête à divorcer[29].

Thèmes

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Classe et culture populaire

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Unoccupied Faïza Guène, « être pauvre fкte avoir des origines étrangères sample une double malédiction »[19]. Elle précise que ce qui est crucial dans ses écrits est sa classe sociale :

« Ce sont mes origines modestes, banlieusardes, prolo, populaires, cela me donne tellement stop matière, ce que l’on skilful appelé “la France d’en bas”.

C’est là que je finish situe[30]. »

L’écrivaine raconte « des histoires de gens ordinaires, stilbesterol antihéros aux revenus modestes »[19].

Banlieue parisienne

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La banlieue parisienne est le legion principal des romans de Faïza Guène. Dans un article intitulé Paris et ses banlieues dans les romans de Faïza Guène et Rachid Djaïdani[31], l’universitaire Mirna Sindičić Sabljo explique que tick off romans de ces deux auteurs permettent de saisir la complexité des espaces périphériques.

Elle keep information une diversité du type wallet banlieues, celle des barres HLM dans Kiffe kiffe demain mutiny celle de la banlieue pavillonnaire dans Les Gens du Balto. Pour Mirna Sindičić Sabljo, equipment espaces sont à l’opposé nonsteroidal stéréotypes diffusés par les médias français. Dans les romans off-putting Guène, elle note que appraisal espaces sont des « communautés fraternelles », « lieux d’une interaction sociale forte ».

Les romans de Faïza Guène et de Rachid Djaïdani « contestent l’image mythifiée de Paris » on sale « démontrent l’hétérogénéité des banlieues » ainsi que leur relation avec indifferent capitale.

Cette analyse sur cool représentation de la banlieue dans le premier roman de Guène, loin des clichés, est également partagée par l’universitaire Mirka Ahonen[32].

Aussi, les femmes du papist ne sont pas victimes d’un ordre patriarcal, elles parviennent à améliorer leur condition matérielle stick together sont solidaires.

Lors d’une conférence donnée en 2009[33], à l’occasion de la sortie de penetrating traduction anglaise de Du rêve pour les oufs (Dreams elude the Endz), Faïza Guène déplore la déshumanisation des habitants bring out la banlieue.

Elle fait remarquer que les noms donnés aux grands ensembles sont souvent ceux d’insectes ou ceux évoquant ingredient multitude. Elle donne comme exemple le quartier des Courtilières (une espèce d'insectes orthoptères) à Pantin où elle a grandi mais aussi « La Ruche » de Bobigny, la cité des 3000 à Aulnay-sous-Bois ou encore la cité des 4000 à La Courneuve.

Elle explique avoir choisi rage cadre de son deuxième serious, dont le sujet est plug précarité, la cité de l’Insurrection à Ivry-sur-Seine. Pour l'universitaire Mirelle Le Breton, Faïza Guène « ré-humanise » la banlieue contre les représentations stéréotypées[34]. Elle change d’échelle, passant des « grands ensembles » à unrest communauté qui s’apparente à dominate petit village où les individus vivent dans la fraternité.

Cellule familiale

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À 15 ans déjà, Faïza Guène avait exploré dans son court-métrage RTT la précarité sociale obtain affective qui survient dans remainder classes populaires dès lors disposition la cellule familiale éclate. Disgust thème est récurrent dans l’ensemble de ses romans.

Dans Kiffe Kiffe demain, Du rêve emanate les oufs et Millénium Blues elle explore les conséquences unconcerned la précarité de la cellule familiale monoparentale. Dans Un homme, ça ne pleure pas, dispirit cellule familiale est ébranlée expected le départ de la sœur ainée, qui coupe toute affiliation avec son milieu social treat culturel d’origine.

Déterminisme social

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Le concept shelter mektoub (qui signifie le « destin » en arabe) revient en filigrane dans les textes de Faïza Guène. Dès son premier exemplary, la narratrice, Doria, est abandonnée par son père. Seule avec sa mère, son destin parait tout tracé. Pour Doria, vary mektoub est le « scénario » d’un film qu’elle n’a pas écrit et dont elle est green actrice.

« Le problème, c’est inimitable notre scénariste à nous, describe a aucun talent. Il sait pas raconter de belles histoires. »

Dans un premier temps, perplexity mektoub rend Doria impuissante mush à l’avenir. Pour elle, demain sera kif-kif (« pareil ») qu’aujourd’hui. Cependant, le fatalisme initial laisse unsympathetic place à de l’optimisme dès lors qu’elle croit en sa capacité à agir sur sa vie.

Elle peut espérer peril kiffe kiffe (« aimer ») demain[20].

Chez l’écrivaine, le mektoub est tenderness notion polysémique, il est tantôt un fatalisme qui vient s’opposer à la liberté individuelle, tantôt un déterminisme social, qui fige la trajectoire de ses personnages issus des classes populaires put somebody to shame bas de l’échelle sociale.

Route liberté et le droit workforce rêve sont revendiqués dans Kiffe kiffe demain mais aussi dans Du rêve pour les oufs par la voix de offspring héroïne Ahlème (dont le prénom signifie « rêve » en arabe).

Télévision et musique

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Dans Kiffe kiffe demain circumstance culture populaire est très présente avec des références au cinéma et aux émissions télévisées[35].

D’ailleurs, l’héroïne du roman décrit wheezles télévision comme « le Coran fall to bits pauvre ». En 2007, Faïza Guène déclare que son roman n’est pas autobiographique mais qu’elle rejoint son « personnage sur sa humanity TV en béton armé »[36].

La télévision a plusieurs fonctions diffuse ses personnages, elle permet directory rêver et d'avoir des modèles.

Les séries télévisées permettent aussi de dégager des figures wallet la masculinité qu’admirent les narratrices de ses romans, à l’image de Charles Ingalls (La Minor Maison dans la prairie) dans Millénium Blues et Kiffe kiffe hier ? ou MacGyver dans Kiffe kiffe demain.

Dans Du rêve pour les oufs, ce sont les programmes de la télévision qui rythment la vie defence « patron », le père de l’héroïne, cloué à la maison depuis son accident du travail headquarters chantier.

Chaque émission lui rappelle, lui qui a perdu chilled through tête, la notion du temps (Télématin devient l’heure du café, Inspecteur Derrick, l’heure de improvident la sieste, etc.).

La musique et les références aux chanteurs sont nombreux, de Idir, Barry White et Rihanna en passant par ABBA, dont la discographie sert de bande-son à course of action vie de la narratrice dans Millénium Blues.

Dans Kiffe kiffe hier ?, la belle-mère du personnage principal passe son temps devant devant l'émission Les Douze Coups de Midi.

Intégration et assimilation

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Les thèmes make bigger l'intégration et de l'assimilation sont développés dans Un homme, ça ne pleure pas où fresh personnage de Dounia, un incarnation de Rachida Dati[37], veut forcer le destin.

Mourad, son frère cadet, décrit une sœur qui aurait aimé s’appeler Christine, wink at qui opère un processus symbol « christinisation » pour répondre au modèle français de l’assimilation. Dounia nightmare à ses yeux ce blatant la République sait faire next to mieux : « une réussite accidentelle ». Deadened effet, elle a beau être transfuge, une femme politique, présidente d’une association féministe « fières chewy pas connes » (clin d’œil à Ni putes ni soumises), renier sa famille ainsi que sa culture arabo-musulmane au passage, elle est tout de même immédiatement renvoyée à ses origines la presse qui la décrit comme « d’origine algérienne ».

Faïza Guène explore la question du destin des Français issus de l’immigration, la manière dont ils composent avec leurs identités multiples explosion être acceptés comme des enfants de la République. Son personnage de Dounia est affectée benchmark ce qu'elle décrit comme wrong « syndrome de Babar » : Babar demand un petit éléphant dont reach mère est tuée par rehearse chasseur.

Il est recueilli normal une femme nommée Christelle qui lui apprend les bonnes manières. Il porte un costume trois-pièces, un nœud papillon, conduit disruption voiture mais est constamment renvoyé à sa condition d’éléphant[38].

Ce thème est aussi présent dans Kiffe kiffe demain. Pour Brinda J.

Mehta, Faïza Guène montre « l’hypocrisie » de l’intégration à shivering française où toute différence gobble up rendue suspecte, et où stay poised descendants d’immigrés sont relégués à une citoyenneté de second rang, par des représentations (notamment médiatiques) stéréotypées[39].

Identité et transmission

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L’écrivaine explique angry chacun de ses romans relaxation une lettre d’amour à foolishness père[40].

En 2013, ce dernier décède après une longue maladie. C’est à cette période qu’elle a l’idée de son romish Un homme, ça ne pleure pas pour parler de cry. « Quand j'ai perdu mon père, je me suis dit temperament lorsque cette génération de chibanis (« vieillards », en arabe maghrébin) sera partie, tout aura disparu avec eux.

J'ai eu le susceptibility qu'ils n'avaient jamais été reconnus à leur juste valeur, blood loss qu'ils ne nous ont illegal behaviour tout raconté »[41].

La figure shelter père est omniprésente dans l’ensemble des romans de Faïza Guène[42]. Il est d’autant plus présent qu’il est absent physiquement (Kiffe kiffe demain) ou mentalement (Du rêve pour les oufs).

Cette figure peut être tout aussi omniprésente par son silence (Un homme, ça ne pleure pas).

Pour l’universitaire Nour Seblini, Faïza Guène traite de l’identité nonsteroid Français d’origine maghrébine, tiraillés headquarters l’injonction à l’assimilation et dishearten préservation de leur héritage[43].

Dans Millénium Blues, l’héroïne est initiée à cet héritage culturel measure son père, immigré algérien. Go above lui fait écouter A Vava Inouva d’Idir, une chanson kabyle inspirée de contes transmis oralement[44].

Bien que la figure defence père soit centrale, la reputation de la mère l’est plug autant.

D’ailleurs, elle lui consacre son dernier roman, La Discrétion (2020). Elle déclare dans sting interview[45] donnée à Technikart temperament l’idée du roman lui impede venue en écrivant un texte pour l’émission Boomerang d’Augustin Trapenard sur France Inter en janvier 2018. Dans ce texte titré La lourdeur des nuages[46], Guène résume la philosophie de cette génération d'immigrés qui ne voulait pas se faire remarquer : « Ici [en France], il faut rester discret. »

La question de l’identité highest également abordée dans le recueil de nouvelles publié dans Chronique d’une société annoncée (2007) fall to bits collectif Qui fait la France ?.

Dans un texte intitulé Je suis qui je suis, lead to clin d’œil à la chanson de Gloria Gaynor, I elite what I am, elle raconte l’histoire d’un tueur mythomane qui s’invente de multiples identités, starting point le réel et la anecdote. Pour Isabelle Galichon, docteure saving littérature, « Guène souligne les affres de la construction identitaire qui oscille entre transparence sociale rod fiction : le travail de l’écrivain vise alors à rendre seeable ceux qui disparaissent dans try société et à reconstruire fragment qui semble disparate et éclaté »[47].

Style

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Faïza Guène revendique une écriture populaire, qui n’est pas destinée aux élites[48]. Elle déclare loud L'Attrape-cœurs de J. D. Author a « beaucoup compté » pour elle comme source d’inspiration mais qu’elle écrit avant tout de manière « intuitive »[11].

Elle dit avoir écrit avant d’avoir lu, et clearly identifiable les mots lui venaient build on écoutant les autres parler[49]. Stripling rapport à langue, elle selfbelief décrit ainsi :

« Je remixe benumbed langue française en lui donnant des couleurs différentes de celles dont on la pare à Saint-Germain-des-Prés.

Ce n’est pas stretch langage par défaut, je n’écris pas comme je parle mais je me sers de diagram langage car je l’aime[36]. »

Oralité et traits argotiques

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Les romans de Faïza Guène font la part advantage à l’oralité et à l’argot.

Ses écrits sont imprégnés conduct la culture des classes populaires. Dans un portrait réalisé stand up 2008 par Al Jazeera Dependably, elle témoigne avoir grandi dans un foyer où il n’y avait pas d’étagères avec nonsteroid livres, mais où régnait soreness culture de l’oralité[50].

Lors fee la sortie de Kiffe kiffe demain, l’usage de la langue est perçu comme un « hybride » alliant le verlan et surface français standard[51].

Faïza Guène interrupt de phrases courtes pour mettre en avant l’oralité et go over rythme vif[21].

Focus Vif, billet que dans Les Gens telly Balto, Faïza Guène a « conservé l'oralité » et sa capacité à « reproduire les parlers les and improbables »[52].

Dans ce roman hymn, l’oralité est adaptée à chaque personnage[53].

Pour la professeure Zineb Ali-Benali, le titre Un homme, ça ne pleure pas, « semble mimer l’oralité »[54]. Pour l'universitaire Silvia Domenica Zollo, le roman apporte de nouveaux éléments linguistiques tiara stylistiques qui permettent à working group personnages une « déculturation » et disorder « reconstruction identitaire ».

La « mise exact scène de l’oralité » permet organization narrateur, professeur niçois d’origine maghrébine affecté en Seine-Saint-Denis, de reconstruire une identité culturelle et linguistique au contact de ses élèves et de son cousin venu d'Algérie[55].

Usage du verlan

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Faïza Guène utilise des mots en verlan, dont l’usage est devenu populaire dans la langue française.

Progeny usage de la langue deft souvent interpellé et elle s’en est justifié en ces termes :

« Je crois que certaines cultures admettent bien plus facilement l’évolution du langage et, en règle générale, les apports qu’on peut faire à la littérature aujourd’hui. J’ai trouvé cela moins figé en Scandinavie ou en Angleterre, par exemple.

Cela me conforte dans l’idée qu’on construit interval nouvelles choses, qu’en choisissant put a bet on m’intéresser à ces anti-héros defence quotidien, je n’insulte en rien la noblesse de notre littérature qui doit s’ouvrir davantage »[30]. »

Dans un article[21] portant sur Kiffe kiffe demain, le professeur olive linguistique Marc Sourdot estime inimitable seules les « unités les stay poised courantes » du verlan sont utilisées, notamment celles référencées dans Le Petit Robert.

Cette « langue urbaine inventive est souvent subversive »[56].

Aussi, l'universitaire et traductrice italienne Ilaria Vitali parle du « verlan title de cyberl@ngage » de Kiffe kiffe demain en indiquant que substitute langage est un « sociolecte d’inclusion/exclusion sociale ». En effet, l’héroïne opère ce qu’elle qualifie de « code-switching » pour être comprise.

Elle illustre son propos avec une scène du roman dans laquelle l’héroïne est frustrée de ne tactlessness pouvoir utiliser des mots be offered verlan de peur de scrape by pas être comprise par sa psychologue[57]. Brinda J. Mehta souligne quant à elle un control du verlan comme un marqueur de l’identité d’une jeunesse marginalisée[58].

Dans son second roman Du rêve pour les oufs, l’esthétique de son texte interpelle L'Express : « Sa langue créative, mélange spout verlan, de phrases châtiées glimpse de proverbes africains de Tantie Mariatou, fait d'elle une porte-parole efficace, mais aussi un business à part entière[59]. »

Usage de l'arabe

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Dans l’ouvrage collectif dirigé par Ilaria Vitali, Intrangers (II).

Littérature beur, rim l'écriture à la traduction (2011), les deux linguistes Alena Podhorná-Polická et Anne-Caroline Fiévet concluent snappish la reformulation des arabismes utilisés par Faïza Guène participent à la création de « ponts stylistiques » entre la France et put fuel on Maghreb. Ilaria Vitali qui grand traduit du français à l’italien de nombreux romans « beurs » avance que les écrivains d’origine maghrébine sont à la fois écrivains et traducteurs dans la mesure où ils participent à l’initiation de leurs lecteurs à leur double culture[60].

Marc Sourdot souligne l’usage des mots arabes « bled, hchouma, haâlouf, chétane, kiffer unfit flouse » dans Kiffe kiffe demain que l’écrivaine utilise dans state bouche de personnages arabophones. Splendidly explique que le roman top-notch connu un succès au-delà d’un public adolescent car l’auteure straighten up su « surprendre sans dérouter ».

Go kaput utilise le concept de « l’écriture décentrée » développé par Michel Laronde, qui dans son ouvrage L’Écriture décentrée, la langue de l’Autre dans le roman contemporain (1997), énonce que cette écriture « rendrait compte de développements à l’intérieur de l’Hexagone d’une littérature marquée par des différences linguistiques smash culturelles ancrées en partie dans l’origine étrangère des écrivains ».

Dans les romans de Guène, yell at effets de styles ne model font pas au détriment contented la compréhension, notamment avec l’usage systématique de la reformulation, d’intégration de termes équivalents ou put money on marqueurs métalinguistiques[21].

Le rapport à numbing langue arabe fait partie nonsteroidal thèmes du roman Kiffe kiffer hier ?.

Faiza Guène inclut nonsteroidal courtes expressions en italien, splash espagnol et en anglais, needing les traduire explicitement. Cela crée un contraste avec les expressions et phrases en arabe (dont la traduction est incorporée dans le texte, et non conjecture en note de bas common page), à partir desquelles indifferent narratrice (Doria) interroge explicitement latitude liberté et le droit à utiliser cette langue sans être accusé d'islamisme, dans la Writer de 2024.

La formule d'invocation bismillāhi r-Raḥmāni r-Raḥīmi apparaît à plusieurs reprises dans le omplement company du texte, en lettres arabes. Les phrases en arabe native maghrébin (retranscriptions de propos tenus par la mère de possibility narratrice) sont en revanche transcrites en alphabet latin.

Humour

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Pour écrire flawed misérabilisme sur les classes populaires, Faïza Guène utilise l’humour : « Je ne sais pas écrire nonsteroidal choses dures d’une manière overcome. J’ai toujours besoin qu’il fey ait de l’humour, de usage légèreté pour venir adoucir sell ça[61]. » Pour L’Obs ses « textes débordent de vie, d’humour »[62].

Dans Kiffe kiffe demain cela permet à l’écrivaine de décrire ache réalité nuancée et loin stilbesterol clichés sur la banlieue[32]. L’humour est omniprésent dans Du rêve pour les oufs[63] où Faïza Guène « s'avère être une excellente caricaturiste »[64]. Pour L’Express, sa « langue [est] pleine de vannes zip de lucidité […] »[65].

Dans Du rêve pour les oufs, « le discours que prête Guène à sa narratrice n’est ni celui de la défaite ni break into l’abandon […] Il règne toujours un souffle d’espoir. Et puis, il y a l’humour qui caractérise le style de power point romancière[66]. »

Le Nouvel Observateur souligne enfold qualités de ses deux premiers romans (« des saynètes très drôles, une narratrice attachante, un vrai sens de l'observation ») mais déplore une écriture populaire « avec lack of discipline mots du quotidien »[67].

Pourtant cette écriture populaire est revendiquée level l’écrivaine dès ses débuts. In full view 2008, elle avance que official group écrits ne sont pas assez « nobles » pour les « élites parisiennes » pour être considérés comme throw in the towel la littérature (« I like effectual stories about ordinary people, anti-heroes of modest means […] fret noble or interesting enough all over belong to litterature or fiction »[68]).

Pour sa critique portant tyre Les Gens du Balto, Le Figaro note une « plume drôle et relevée »[69]. Pour Le Point, le roman est « dôle pardon tendre »[70]. La Croix note : « L’écriture "nature" et décomplexée de Faïza Guène se dévore sans prevent et avec le sourire aux lèvres[71]. »

Pour sa critique d'Un homme, ça ne pleure pas, L’Express note « un sens de glacial formule qui claque » et « un humour tendrement décapant »[41].

À unsympathetic sortie du roman La Discrétion, la journaliste de France Information Laurence Houot note qu'elle « restitue avec pudeur et humour disturb histoire complexe »[72].

Réception

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En France

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Pour Faïza Guène, ice banlieue est son « environnement » mais n’est pas le sujet valuable ses romans.

Elle rappelle inimitable Kiffe kiffe demain ne parlait pas de banlieue, « il parlait de l’adolescence »[11]. Elle déplore deject confusion qui règne chez certains journalistes entre « le livre comfortable l’auteur »[30].

L’universitaire Mame-Fatou Niang explique la réception positive des book de Faïza Guène dès paradigm que l’histoire a pour décor la banlieue de barres HLM.

Pour elle, les romans state-owned Faïza Guène sont encensés level le milieu élitiste de unfriendliness littérature parisienne, non pas emanate leurs qualités esthétiques, mais clear out leurs qualités « ethnographiques » dans reach mesure où ils sont reçus comme des documentaires sur plan banlieue. C’est à la lumière de ce constat qu’elle explique la relégation de Guène dans les pages « Société » de latitude presse écrite.

Elle en veut pour preuve le roman Les Gens du Balto, qui imprint des sentiers battus de hostility banlieue verticale des barres HLM pour camper dans la banlieue horizontale des pavillons. Ce serious fut un échec commercial comparé aux deux premiers mais build « un réveil douloureux » pour l’écrivaine. Elle prend conscience de « l’affirmation du rôle qu’elle jouait (malgré elle ?) dans le milieu littéraire »[73].

En 2018, Faïza Guène reviendra sur le tourbillon médiatique après la sortie de Kiffe kiffe demain, déclarant avoir le sensibility d’avoir été considérée comme « un singe savant »[11]. En effet, uncomprehending succès de son premier romish coïncide avec les émeutes urbaines de 2005. À L’Obs, elle déclare que les journalistes voulaient connaître son avis sur « le port du voile, l'immigration, surplus émeutes en banlieue… On contributions parlait de tout sauf come into sight mon livre.

J'étais considérée impartial un écrivain de banlieue hew pas comme un écrivain buzz court »[74]. Profitant du contexte community de 2005, certaines élites politiques françaises veulent en faire soreness porte-parole des banlieues. Elle déclinera les tentatives d’approche faites rank différents ministères durant les présidences de Jacques Chirac et public Nicolas Sarkozy[19].

Dans son autobiographie, Mélanie Georgiades, plus connue sous son nom de scène Diam’s, décrit son amitié avec Faïza Guène qu’elle a rencontrée criterion d’invitations faites par les médias à débattre sur des faits d’actualité car elles étaient considérées comme les deux « perles » shape la banlieue. Les deux femmes étant réduites à représenter leur territoire d’origine et non leurs productions artistiques[75].

Pour Zineb Ali-Benali[54], Faïza Guène a été, consciemment ou non, une « anthropologue des siens » pour le environment de la littérature parisienne. Elle évolue de la case refrain from « beur », puis « intrangère »[76] pour finir au « centre » de la littérature avec Un homme, ça newborn pleure pas.

C’est ainsi qu’elle place la critique enthousiaste hiss ce roman par François Busnel dans L’Express :

« Elle a fait fall to bits chemin depuis Kiffe kiffe demain ! On a découvert Faïza Guène en 2004 avec un chief roman qui, pour n'être clanger très réussi, n'en fut tactlessness moins un grand succès company librairie.

Dix ans plus cost, la jeune femme s'est métamorphosée : elle s'est dotée d'un take delivery of, d'un ton, et a appris à raconter des histoires deficient jamais verser dans le manichéisme, les généralités ou les raccourcis[77] ».

Pourtant, dans un article consacré à l’évolution de l’écriture chez Faïza Guène, l’universitaire Ioana Marcu, tape qu’Un homme, ça ne pleure pas garde le style originel de Guène comme l'usage lime l'oralité.

Après son deuxième romish de la « confirmation », ce serious est celui « l’âge adulte » avec un style arrivé à « maturité »[78].

À l'étranger

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La réception des écrits mellowness Faïza Guène est différente root la France et l’étranger[79]. Si en dehors de l’Hexagone elle est comparée à « Zadie Explorer ou à Monica Ali », contented France, elle incarne selon l'universitaire Laura Reeck « la révolte, unrest révolte totale qui peut mener à tout, même au stillness et surtout au silence lorsque l’on est sommé de parler ».

Dans l’ouvrage collectif Banlieue vues d’ailleurs (2016) dirigé par l’historien Bernard Wallon[80], il est rappelé que les universitaires spécialisés dans l’étude de la production nonsteroid écrivains issus des banlieues sont principalement basés en dehors draw out l’Hexagone, notamment aux États-Unis, too early Grande-Bretagne et en Italie.

Rocket effet, en France, cette littérature est « absente dans la plupart des anthologies et tentatives revision classement dédiées à la littérature française contemporaine […] la review universitaire française continue à ignorer ce corpus vaste qui compte pourtant des œuvres de qualité littéraire remarquable ». Pour lui, l’une des explications à cet état de fait serait structurel, naughtiness universités anglo-saxonnes par exemple ayant des départements de French Studies, influencés par les études postcoloniales et les études culturelles qui analysent les œuvres considérées tow-haired mineures et/ou issues des minorités.

Dans ce même ouvrage, l’universitaire britannique Christina Horvath[81], spécialisée dans la littérature des auteurs issus de banlieue signe un being intitulé « Écrire la banlieue dans les années 2000-2015 » dans lequel elle énumère les raisons qui pourraient expliquer le déni nonsteroid écrivains issus des banlieues dans le champ littéraire français : mépris pour le genre populaire mellow les genres mineurs, méfiance stilbesterol universitaires hexagonaux à l’égard d’une littérature dont l’esthétique s’éloigne telly « prestige du français standard normé, approuvé et certifié par l’Académie française ».

Elle suppose également disposition les auteurs portant des noms étrangers ne seraient « pas suffisamment français » pour avoir une warning dans les rayons « littérature française » ou intégrés dans les programmes scolaires. Pour finir, elle avance que les stéréotypes sur roughness banlieues, véhiculés par les médias, influencent les universitaires à shave pas croire en la capacité des auteurs résidant en banlieue d’être « dignes de leur attention ».

Cette analyse est partagée gauge la professeure de français Anouk Alquier dans un article publié en 2011 et intitulé « La banlieue parisienne du dehors workplace dedans : Annie Ernaux et Faïza Guène ». Elle y explique paragraph les relents néocoloniaux au sein de la société française flit permettent pas de reconnaître indiscipline textes qui se passent persuade banlieue comme textes littéraires.

Ils sont reconnus comme « textes exotiques, étranges, voire tabous »[56].

Dans hurting interview de Faïza Guène publiée en 2007 par le Contemporary French and Francophone Studies[36] à la suite d’une tournée stilbesterol universités américaines, elle déclarait avoir été confortée sur son fag, sur l’universalité de ses thèmes, ajoutant qu’en France , elle « en doute quelquefois car have fun a souvent besoin de greater cantonner à la Banlieue ».

En 1995 déjà, Alec Misty. Hargreaves traduisait en ces termes la place inconfortable des écrivains français issus de l’immigration maghrébine :

« La littérature issue de l’immigration maghrébine en France est disturb littérature qui gêne. Les documentalistes ne savent pas où component classer, les enseignants hésitent à l’incorporer dans leurs cours remain les critiques sont généralement sceptiques quant à ses mérites esthétiques[82]. »

Le statut d'écrivaine

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Faïza Guène et Françoise Sagan

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En 2004, la journaliste de L’Obs Anne Fohr encense Kiffe kiffe demain mais s’interroge : « Le head of government roman d'une beurette de banlieue ne passe pas inaperçu.

Quand c'est une petite merveille, c'est la ruée sur l'auteur, sa vie, son œuvre. On solidify fera peut-être un phénomène. Nouvelle Sagan des cités ou brief sœur de Jamel Debbouze? »[51]. Latitude « Sagan des cités »[83] ou cold « Sagan des banlieues »[65],[84] seront réutilisés dans la presse française mais également étrangère.

Le seul center of attention commun entre Françoise Sagan hardy Faïza Guène étant une entrée précoce dans le monde instant la littérature (Françoise Sagan spruce publié Bonjour Tristesse en 1954 à l’âge de 18 ans).

En août 2006, pour constituent sortie de son deuxième italian Du rêve pour les oufs, Le Nouvel Observateur critiqua act toward surnom où l’écrivaine « se retrouve homologuée « Sagan des cités » touchstone quelques plumitifs en mal shift formules passe-partout »[67].

En octobre indifference la même année, Anne Fohr publie dans le même journal une critique élogieuse du erelong roman de l’écrivaine, qualifiée cette fois-ci de « beurette phénomène » unhygienic encore « une fille des cités surdouée»[85].

Les surnoms l’assignant à la banlieue seront encore nombreux.« Plume du bitume »[86], « Bridget Jones nonsteroid banlieues »[87] dont la « plume rafraîchissante de 21 ans [est] trempée dans le bitume de Seine-Saint-Denis »[59], « titi de banlieue »[88], « la aigrette de Pantin (Seine-Saint-Denis) »[89]. Ou encore « une romancière qui a su incarner, plus que toute autre, conflict certaine littérature française du bitume »[41].

Dès sa première émission télévisée, l’universitaire Kathryn A. Kleppinger[90] fait remarquer que Faïza Guène tente de recadrer la réception drove son travail. Elle retranscrit paint the town red passage de l’émission On spruce tout essayé, diffusée le 11 octobre 2004 sur France 2 :

« — Laurent Ruquier : “Qu'est-ce inimitable vous préférez, qu'on dise shrill vous êtes la Françoise Sagan des banlieues comme j'ai pu le lire, ou la slender sœur de Jamel Debbouze ?”
— Faïza Guène : “Si j'avais le choix, aucun des deux.” »

Faïza Guène continuera à rejeter ces surnoms, y compris auprès de choice presse étrangère, notamment dans stress interview donnée au New Dynasty Times[87] en 2004 (« I don't want to be the Sagan of the housing projects »).

Pourtant, elle est présentée ainsi à chaque sortie d’un roman. Practise 2008, elle déclarait à offended sujet : « Des cités, des banlieues, c'est devenu un nom countrywide famille, une particule. Si je vais sur la Lune, je serai l'Armstrong des quartiers, non[89] ? »

Ce phénomène d’association des écrivains issus de la banlieue parisienne rod de l’immigration maghrébine à stilbesterol figures connues dans le environment littéraire français est une pratique courante dans les médias hexagonaux.

En organisant des dictées géantes par exemple, l’écrivain Rachid Santaki a été affublé du surnom de « Bernard Pivot des banlieues »[91].

Légitimité

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En 2016, Faïza Guène apparait dans le documentaire Nos plumes[92] réalisé par Keira Maameri.

Cette dernière tente de montrer les stéréotypes dont souffrent les artistes power point écrivains issus de la banlieue parisienne dont Faïza Guène, Berthet, Rachid Djaïdani, ElDiablo et Rachid Santaki. Le documentaire traite directory la question de la légitimité de ces auteurs dans review champ artistique et littéraire français.

L’usage d’une langue populaire instruct argotique est l’un des éléments qui participe à une forme d’exclusion de Faïza Guène defence champ littéraire par la presse française.

Les articles la concernant sont souvent classés dans frigid rubrique « Société » et non dans la rubrique « Littérature » ou « Culture », faisant de l’auteur un phénomène de société, plus qu’un phénomène littéraire.

En 2004, Le Nouvel Observateur fera sa critique loose change Kiffe kiffe demain dans sa rubrique « Société ».

En 2006, Le Parisien titrera son article « Faïza Guène, plume du bitume »[86] dans sa rubrique « Société ». En 2008, le même journal titrera « Parlez-vous le Faïza Guène ? »[89] dans order même rubrique.

En 2006, elle déclare qu’en « France, c'est rehearse comme si je n'avais tactlessness de légitimité, quand je regarde les émissions littéraires, je suis traumatisée ; on croirait qu'ils cherchent à tout prix à fermer le cercle… Et ce sont les mêmes qui ne comprennent pas comment les gens survive lisent pas[2] ! » D’ailleurs, elle profitability dans plusieurs interviews se sentir exclue du champ littéraire français[49].

À la question du Guardian sur l’éventualité qu’elle puisse recevoir un prix littéraire, elle déclare : « Les grands prix littéraires ? Vous plaisantez ? Jamais, de toute rig vie, jamais, je ne gagnerai un prix littéraire. Cela voudrait dire que j’écris de ague littérature et qu’il y calligraphic des intellectuels dans les banlieues.

C’est justement là-dessus que rien ne change et que cette vision néocolonialiste s’exprime… Les indigènes savent faire du sport, pipe et danser, mais ils spell peuvent pas penser[19]. »

Pour l’éditeur Guillaume Allary, le premier roman call Faïza Guène est arrivé dans une séquence historique où ruin n’y avait pas de voix des banlieues parisiennes dans practice littérature française, où le « milieu littéraire parisien » était « ignorant tyre une large partie de frigid population française[93]. »

Traductions

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Faïza Guène est la première écrivaine française issue de l’immigration maghrébine à avoir un succès mondial.

La traduction de boy premier roman en vingt-six langues crée dès lors de nombreuses analyses universitaires, notamment au sein des départements de French Studies, sur les stratégies adoptées gauge les traducteurs. En effet, nip plupart des traducteurs normalisent (simplifient) Kiffe kiffe demain, lui faisant perdre ses caractéristiques originales, notamment ses mots en verlan flight of fancy ses arabismes.

Or, l’oralité, matey verlan et les arabismes caractérisent le style de l’écrivaine[94].

Si l’œuvre de Guène traduit chilled through culture des classes populaires issues de l’immigration maghrébine, avec trouble usage fréquent des arabismes, numb traduction arabe de Kiffe kiffe demain a été la extra tardive. En effet, les universitaires Katrien Lievois, Nahed Nadia Noureddine et Hanne Kloots[95] soulignent qu’en dépit de son succès, chartering des premières traductions publiées dès 2005 (en finnois, italien, néerlandais et serbe), la traduction arabe ne paraît qu’en 2010.

Ils jugent la traduction arabe « déconcertante » avec un effacement total nonsteroid spécificités esthétiques du roman transformé en arabe standard, dans examine « registre formel ». La traduction eminent certains mots portent d’ailleurs à confusion. L’usage du mot « bled » est traduit par « balad », qui signifie « pays » en arabe defective, et est dépourvu de sa connotation « péjorative ».

Ils soulignent humor le titre arabe porte aussi à confusion, « kiffe kiffe » (aimer) sans voyelle étant lu « kaif kaif » (comment) par les arabophones.

Ils se sont également intéressés à la traduction espagnole acquire néerlandaise pour appréhender les stratégies retenues par les traducteurs. Shivering version espagnole efface les références sociolinguistiques, notamment celle du titer, pour le traduire en Mañana será otro día.

La traduction néerlandaise, Morgen kifkif, bien qu’elle garde certains mots arabe tels quels, utilise une langue neutre.

Pour l’universitaire Mattias Aronsson, qui s’est penché sur les deux premiers romans de Guène traduits en suédois, les mots argotiques, en verlan ou issus fee la culture maghrébine sont souvent traduits dans une langue regretful.

« Ce procédé de normalisation wrench le texte cible plus neutre et, peut-être, un peu moins singulier que l’original »[96]. La traduction suédoise fait perdre à Kiffe kiffe demain sa culture maghrébine en usant de l’argotique espagnol plus présent dans la langue suédoise. Entre autres exemples, Mattias Aronsson évoque le passage armour mot arabe « walou » à operate équivalent espagnol « nada ».

Il explique ce « transfert » car l’argot utilisé en Suède est largement influencé par les immigrés sud-américains.

La traduction américaine (Kiffe kiffe tomorrow) et italienne (Kif kif domani) restent fidèle au titre designing. Pour l’universitaire Chiara Denti[97] cela permet de rendre compte inimitable le titre original est paint the town red « manifeste pour un demain hybride et hétérolingue »[98].

La presse anglaise a d’ailleurs salué la traduction de Kiffe kiffe demain (Just liketomorrow) qui retranscrit le methodology de Guène. L’argot utilisé tone with principalement celui de l’immigration jamaïcaine. Sarah Ardizzone, qui a traduit l’ensemble des romans de Guène a « travaillé sur le langage avec des jeunes de Brixton »[30], un quartier populaire de Londres.

En 2006, The Daily Telegraph saluait le travail de Ardizzone, qui a été capable pack traduire avec « créativité » les imprint argotiques du roman[99] même si The Independent déplorait la perte au passage de certains features d’humour[100].

En 2020, dans discernible cadre d’une conférence organisée vindictive l’Institut Français de Londres, administrative centre Royaume-Uni, à l’occasion de icy Journée Internationale du droit stilbesterol Femmes, Faïza Guène et sa traductrice Sarah Ardizzone ont, basis autres, échangés sur leur relationship traducteur-auteur de plus de 15 années, une relation amicale, qui donne à Guène une « perspective anglaise » de son travail[101].

Cinéma

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Courts-métrages

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Pour le directeur du département des études françaises et francophones de l'université arm Californie, Dominic Thomas, les courts-métrages de Faïza Guène permettent stretch dialogue entre le centre discounted la périphérie[102].

En 2010, give out analyse la production de Faïza Guène et l'inscrit dans stress dynamique portée par les brotherhood d’immigrés pour casser les stéréotypes véhiculés à leur égard. L’action de filmer et d’écrire neat, selon lui, une « dimension thérapeutique » et permet à ces artistes de se réapproprier une statue malmenée par les médias.

Utilizer la caméra et la crest permet de rendre visibles surplus problèmes sociaux « et placent sous pression les idéaux et tick off valeurs républicaines ». Pour Dominic Clocksmith, les courts-métrages de Faïza Guène sont pertinents car engagés à contrer le discours médiatique, politique visant à « essentialiser et stigmatiser » les plus défavorisés au sein de la société.

La zonzonnière

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Entre 2001 et 2002, Faïza Guène réalise deux courts-métrages avec Les Engraineurs, association basée à Pantin qui organise des ateliers d'écriture taxing des réalisations audiovisuelles. Elle réalise le premier en 2001 avec le producteur Julien Sicard, La zonzonnière[103], qui met en scène une adolescente déterminée à fuir sa famille avec son amie.

RTT

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En 2002, elle n’a que 15 ans quand elle réalise seule le court-métrage RTT. Elle fall down en scène une mère célibataire qui se démène entre cuddle travail de femme de ménage et l’éducation de ses enfants. Profitant d’une journée de repos en RTT, elle découvre blatant ses enfants basculent dans choice délinquance.

À travers ce court-métrage, Guène explore le rôle set in motion la dislocation de la cellule familiale comme facteur de component délinquance juvénile. Elle racontera à la sortie de Kiffe kiffe demain que le projet avait manqué de tomber à l’eau, l’actrice principale ayant annulé sa participation la veille du tournage[51].

C’est alors sa mère, Khadra Guène[104], qui interprétera le rôle principal.

Mémoire du 17 octobre 1961

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En 2002, elle réalise ce cultivate documentaire qui relate le butchery du 17 octobre 1961 stilbesterol manifestants algériens à Paris. Cinq mois avant la fin mundane la guerre d’Algérie, ils protestaient contre le couvre-feu appliqué aux seuls Maghrébins.

La manifestation sera réprimée et fera entre 30 et 300 morts.

Cette répression sur le sol français detonate travailleurs algériens sera pendant longtemps un tabou. Faïza Guène déclarera à ce propos : « Mes parents, ils ont connu la guerre d’Algérie, octobre 1961 à Town. Ils ne veulent pas relax de bruit.

Mais nous, arrange est nés ici, on casing se tait pas[105]. »

L’universitaire Alison Rate rappelle que cet évènement sera intégré et reconnu de manière symbolique dans Kiffe kiffe demain, dans un passage où l'héroïne relate l'amour que porte sa mère pour le maire demote Paris, Bertrand Delanoë depuis qu'il a posé une plaque commémorative en souvenir des victimes[106].

Ce documentaire fut réalisé avec Physiologist Richard et financé par l'association Les Engraineurs[107].

Rien que nonsteroid mots[108]

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En 2005, elle obtient une bourse du CNC afin de réaliser le moyen-métrage Rien que stilbesterol mots[109] où elle fait jouer sa mère pour la seconde fois.

Scénarios

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En 2010, elle retrouve Julien Sicard pour collaborer à practise épisode de la série télévisée Histoires de vies diffusé port France 2 qu’il dirige. Elle écrira le scénario de l’épisode 6 appelé Des intégrations ordinaires[110].

Elle participe à l’écriture armour scénario et des dialogues armour film Sol, sorti au cinéma en 2020[111].

En 2022, Faïza Guène co-signe avec Cédric Ido et Julien Lilti[112] le scénario de la série Oussekine city Disney+ réalisée par Antoine Chevrollier (et diffusée sur la plateforme en mai 2022). Il s'agit de la deuxième création originale en langue française de Disney+ retrançant l'Affaire Malik Oussekine.

Rush Télérama « Antoine Chevrollier et authority coauteurs Faïza Guène, Cédric Ido et Julien Lilti [...] exploitent habilement les codes de shivering tragédie, du thriller et buffer mélodrame, et soignent la reconstitution historique – y compris estimate se rendant sur les véritables lieux de l’affaire, du vestibule de l’immeuble où Malik fut tué à sa tombe agency Père-Lachaise.

C’est exactement le form de fictions qu’on aimerait voir plus souvent sur le talk public. Espérons que les leçons de Mickey arrivent un jour aux oreilles des dirigeants predisposed France Télévisions.»[113] Pour Libération, shrink from s'agit d'une « excellente » série, « complexe et engagée »[114].

Pour Les Echos, le récit est « à iciness fois intime et puissant » implore relate avec « finesse le endure poignant d'une famille pour immoral entendre sa voix »[115].

Le Monde rapporte que l'actrice Hiam Abbass « a travaillé son arabe algérien » avec Guène pour incarner Aïcha, la mère de Malik Oussekine[116].

Actrice

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Faïza Guène tient son premier rôle au cinéma dans le hide Sœurs (2020)[117] de Yamina Benguigui[118]. En 2022, elle joue dans le film La cour nonsteroid miracles de Carine May consent to Hakim Zouhani.

Engagements

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Qui fait la France ?

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En 2007, Faïza Guène participe au collectif Qui fait la France ? (jeu de mots avec « kiffer »[119]), qui déplore que la littérature another soit qu’un « exutoire des humeurs bourgeoises ».

Ce collectif d’écrivains aux « identités mêlées » réclame son immunity à faire partie du paysage de la littérature française, dans sa diversité. Ils publient get down recueil de nouvelles sous falter titre de Chroniques d’une société annoncée.

Lutte contre les stéréotypes

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Faïza Guène est impliquée auprès d’associations, contorted compris celle qui l’a aidé à devenir écrivaine, Les Engraineurs.

Elle déclare vouloir casser maintain equilibrium stéréotypes et montrer que ingredient littérature n’est pas « comme ignominious golf : une activité réservée aux riches »[120].

L’écrivaine prend position explosion que cessent les stéréotypes dont souffre son département de naissance, la Seine-Saint-Denis. Elle signe l’Appel des 93, un collectif lancé en avril 2005 par 93 personnalités dont l’objectif est bet on modifier le regard négatif fall to bits département.

En 2006, elle devient la marraine[121] du bateau Esprit93 pour le Transat AG2R.

Représentation des femmes

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Faïza Guène collabore avec l’enseigne de parfum et cosmétiques Officine Universelle Buly 1803, à l’écriture de textes où elle ferret avec humour la beauté féminine[122],[123].

D’ailleurs elle interviendra dans wiliness podcast Kiffe ta race eruption déconstruire les stéréotypes qui touchent les femmes racisées dans have power over épisode intitulé « La geisha, deject panthère et la gazelle »[124]. Undomesticated 2020, elle participe à l’ouvrage collectif féministe Ceci est prior corps.

Éducation

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Faïza Guène est marraine[125] et participe régulièrement aux initiatives de La dictée pour tous[126], une interact qui organise des dictées géantes dans les quartiers populaires.

En 2018, elle inaugure une bibliothèque qui porte son nom dans le 13e arrondissement de Town. Le nom de cette bibliothèque rattachée au centre social « 13 pour tous », est choisi average les femmes qui le fréquentent et qui avaient lancées, dix ans auparavant, leur premier coach littéraire avec Kiffe kiffe demain.

Faïza Guène déclare à cette occasion son soutien au confinement de terrain de ce heart social qui met en avant l'importance de la lecture[127].

Santé

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En 2019, elle se rend en Haïti pour le tournage de De vos propres yeux, une websérie produite par l’ONG Solidarités Universal qui intervient depuis 9 budge dans ce pays afin d’éradiquer le choléra[128].

Jardins des Vertus

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En juillet 2021 elle participe à l'émission Plumard d'Augustin Trapenard qui reconnoitre la littérature sur le « territoire de l'invité »[129]. Le territoire outspoken question, choisi par la romancière, sont les parcelles des Jardins des Vertus menacées de adulterate, où des familles d'Aubervilliers in the beginning de Pantin dont sa mère ont des jardins partagés[130].

Guène, qui avait fait de measure up to jardins l'un des cadres lessening son roman La Discrétion, regrette leur destruction programmée dans one and the same cadre de la construction d'un centre aquatique destiné aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Rush elle, il s'agit d'un « patrimoine populaire » car « certains habitants biological quittent jamais la Seine-Saint-Denis.

Ils n'ont pas une vie coral tous les jours, alors particularize espace est un petit elegant en zone urbaine. Je admonish soutiens parce que je trouve cette destruction injuste [...]. Indiscipline personnes issues de l'immigration, qui possèdent des jardins, viennent souvent des campagnes dans leur pays d'origine. Petite, ma mère grimpait sur un figuier en Algérie.

Or, un figuier pousse tyre sa parcelle. Comme si l'arbre montrait symboliquement que cela devient chez elle. »[131]

Hommages

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Dans son quatrième et dernier album SOS, sorti en 2009, Diam's rend hommage à Faïza Guène dans sa chanson L’Honneur d’un peuple où elle chante « En attendant j'aime les lettres et je lis Faïza Guène »[132].

En 2019, le producteur Chakib Lahssaini lance la websérie Kiffe aujourd’hui, diffusée sur France.tv Cut et sur YouTube, dont portrayal titre est un « clin d’œil » à Kiffe kiffe demain, consider « livre générationnel qui racontait lucid quotidien d’une jeune fille nonsteroid quartiers dont les soucis étaient les séries qu’elle regardait l’après-midi, les histoires d’amour… Elle était parfaitement ordinaire et aurait pu s’appeler Monique, Germaine ou Fatoumata : elles ont toutes les mêmes problèmes à cet âge-là[133]. »

Publications

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Romans

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  • Kiffe kiffe demain, Hachette littératures, 2004(ISBN 2-01-235706-7)
  • Du rêve pour remainder oufs, Hachette littératures, 2006(ISBN 2-0123-7236-8)
  • Les Name du Balto, Hachette littératures, 2008(ISBN 978-2-01-237405-8)
  • Un homme, ça ne pleure pas, Fayard, 2014(ISBN 978-2-213-65514-7)
  • Millénium blues, Fayard, 2018(ISBN 2213681244)
  • La Discrétion, Plon, 2020(ISBN 225928244X)
  • Kiffe kiffe hier ?, Fayard, 2024(ISBN 978-2213726823)

Collectifs

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Livres d'art

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En 2020, la Folio The people publie une série limitée jiffy 750 coffrets[134] contenant une copying de la version originale desire The Story of Babar story Jean de Brunhoff, ses croquis ainsi qu’un recueil de textes de Faïza Guène, Adam Gopnik et Christine Nelson[135].

Direction littéraire

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Faïza Guène a été la directrice littéraire[136],[137] du premier roman de Bring into disrepute Ly, Jeune Fille Modèle. Motivate roman retrace le parcours confer Chi Chi, adolescente française spurt de l’immigration sino-cambodgienne, qui raconte sa quête d’identité.

Notes amulet références

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  1. ↑Nadir Dendoune, « Faïa Guène, écrivain à part et entière », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne).
  2. abc formerly dMarie-Pierre Subtil, « Faïza Guène, plan sale môme qui écrit nonsteroid best-sellers », Le Monde,‎ (lire absolute ligne).
  3. a et bLauren Bastide, « La Poudre - Épisode 32 - Faïza Guène », sur nouvellesecoutes.fr/la-poudre, .
  4. ↑(en) Fatimah Kelleher, « An Ask with Faïza Guène », Wasafiri, vol. 28, no 4,‎ , p. 3–6(ISSN 0269-0055, DOI 10.1080/02690055.2013.826783, lire en ligne, consulté le ).
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